Les blessures d’enfance, appelées aussi blessures de l’âme
Voici les 5 blessures principales :
Le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison et l’injustice.
Ces blessures sont liées aux 4 principales émotions : la tristesse, la peur, la joie et la colère. L’émotion est une information qui met notre corps en mouvement (comme un réflexe) et qui fait suite à des stimuli de notre environnement capté par nos cinq sens. Elle est ensuite transmise au système limbique. Une émotion ne dure que quelques minutes si l’information transmise peut être traitée par le cortex préfrontal. Si tel n’est pas le cas, l’information (émotion) se retrouve dans l’amygdale (cerveau) et sera traitée par le cerveau archaïque, ce qui influence nos comportements (voir les explications du cerveau et des émotions).
C’est pourquoi, lorsqu’un enfant vient au monde et même déjà depuis sa conception, il a besoin de se développer dans un environnement sécurisant et empathique à tous les niveaux :
- Besoins physiologiques
- Besoins de sécurité
- Besoin de nourriture affective
- Besoin d’estime
- Besoin d’accomplissement de soi
Si ces besoins vitaux ne sont pas respectés, il en découle alors des schémas mal adaptatifs, tels que croyances limitantes, peurs, angoisses, blocages, addictions, schémas répétitifs, etc.
Nous sommes tous touchés à différents degrés par ces blessures. La perfection n’existe pas et chaque parent a sa propre histoire qui se répercute sur celle de ses enfants. Il ne s’agit pas de trouver des coupables mais peut-être juste de prendre du temps pour soi et observer quels sont les besoins que nous n’arrivons pas à combler par nous-même à l’âge adulte.
Prenons l’exemple d’une blessure physique :
Si vous vous blessez avec un couteau, l’impact de la blessure sera en corrélation avec sa profondeur. Si elle est superficielle, le corps se chargera de la cicatrisation. Cependant si elle est très profonde, un médecin devra intervenir et vous devrez apporter l’attention nécessaire à la guérison de la plaie. Il en va de même pour une blessure émotionnelle. En cas de blessures profondes, on parlera plutôt de trauma.
Prendre soin de ses blessures permet de retrouver :
- La confiance en soi
- L’estime de soi
- La compréhension de soi, de son histoire
- La gestion de ses émotions
- Etc.
Pour comprendre ces blessures, prenons concrètement ce qu’il se passe au niveau de notre cerveau et divisons le en 3 parties :
1ère partie, le cerveau reptilien ou archaïque :
C’est la partie du cerveau la plus ancienne. Son rôle est notre survie. Il gère les fonctions primaires comme la respiration et les battements du cœur. Pour nous protéger, il réagit de trois façons : la lutte, la fuite ou le figement (faire le mort).
2ème partie, le système limbique (émotionnel) :
Tous les mammifères possèdent un système limbique. Il est étroitement associé à la perception, l’expression et la régulation des émotions ainsi que dans l’élaboration des comportements (lutte, fuite, figement, etc…).
3ème partie, le néocortex :
C’est la partie la plus récente et la plus volumineuse de notre cerveau. Grâce à lui, nous sommes capables de réflexion, de raisonnement, de créativité, de résolution de problème, de planification, d’avoir de l’empathie, etc. C’est le siège des fonctions comme le langage, la conscience, les capacités d’apprentissage, etc.
Le néocortex de l’enfant est complètement immature, il n’a pas donc pas les moyens de prendre du recul ou d’avoir une compréhension rationnelle face aux événements perturbants qu’il traverse. Il ressent et vit ses émotions de façon très intenses. Les blessures proviennent de ces événements perturbateurs, non traités, et qui nous suivent tout au long de notre vie.
Les blessures de l’enfance ont un impact très fort dans la construction de l’identité, la confiance en soi et l’estime de soi.
